Depuis des siècles, la France a participé à de nombreux conflits : en 1857, il existait encore seize vétérans des combats de la Révolution et de l'Empire dans mon village. Ils ont reçu la médaille de Sainte-Hélène. Ma jeunesse a été bercée par les récits de mes anciens et amis : combattants d'Indochine, d'Algérie, de Corée ou du maquis ; de mon père ou de mes oncles qui avaient participé à la Seconde Guerre Mondiale ; de mes grands-pères anciens combattants de 1914-1918. Eux-mêmes tenaient de leurs parents des témoignages de la guerre 1870-71.
C'est ainsi que lorsque j'avais sept ou huit ans, le cousin de mon grand-père René Tourault (officier de la Légion d'Honneur, lieutenant au 501e Régiment d'Artillerie d'Assaut en 1918) dont les parents avaient connu l'occupation prussienne à Rambouillet, m'avait appris cette petite chanson :
As-tu vu Bismarck à la Porte de Charenton
Qui fumait sa pipe au bout d'un canon ?
Le canon éclate
Bismarck est foutu
Gambetta l'attrape par la peau du c...
Passionné par l'histoire militaire, j'ai voulu en apprendre le plus possible sur la guerre de 1870, en utilisant comme fil conducteur le fusil Chassepot et je vous invite à partager le résultat de mes recherches : comment il a été mis au point, fabriqué et utilisé au combat.
Quelles étaient ses qualités et ses défauts, comparés à ceux de ses adversaires et comment découvrir aujourd'hui les plaisirs du tir avec cette arme ancienne.
